jeudi 28 décembre 2006

La nouvelle Kournikova


Formée à la prestigieuse école de Russie, Maria Kirilenko s’impose peu à peu comme l’une des grands espoirs du tennis mondial. Récente vainqueur du tournoi WTA de Pékin face à l’allemande Groenfeld, elle s’est soudainement révélée aux yeux du monde. A 19 ans, son parcours et surtout son physique ne sont pas sans rappeler une certaine Anna Kournikova.

L’ancienne tenniswoman reconvertie depuis en « sex-symbol », est probablement aujourd’hui l’exemple le plus frappant d’un immense talent gâché par une surexposition médiatique trop précoce. Pourtant tout avait si bien commencé. A 14 ans à peine, la jeune Anna intègre l’équipe russe de Fed Cup, du jamais vu! Mieux, en 1997 elle atteint carrément les demi-finales de Wimbledon à seulement 16 ans, renversant!! Le monde du tennis n’a d’yeux que pour elle, tous s’accordent à lui prédire un avenir radieux et une gloire certaine. Seulement voilà, Kournikova n’est pas uniquement une surdouée du tennis, elle est avant tout une très belle fille…et cela va lui jouer des tours. Alors qu'elle est en pleine ascension, elle chute et se blesse au pouce après avoir battu Steffi Graff à Eastbourne, en Angleterre. Durant sa période de convalescence, elle reçoit de nombreuses propositions de sponsors et se familiarise petit à petit avec l’univers parfois malsain de la jet set. Multipliant les actions publicitaires, elle jongle entre les unes de magazines et les plateaux de télévision. Lors de son retour à la compétition, la jeune prodige est devenue une icône de beauté, et ses résultats sportifs s’en ressentent. Peu à peu la joueuse Anna s’efface au profit de la belle Kournikova, si bien qu’en mai 2003, elle met fin à sa carrière de manière officieuse, à l’âge de 22ans. Un beau gâchis! De nos jours c’est le business qui prime et impose sa loi, le sport n’a qu’à bien se tenir. Kirilenko est donc prévenue, elle qui possède tant de points communs avec son aîné. Outre son jeu de qualité, elle jouit d’une plastique attrayante. 1m73 pour 58 kg, les cheveux blonds et une tête d’ange, Maria soulève malgré elle la comparaison avec Anna. Originaire de Moscou, elle a d’ailleurs signé un contrat avec Addidas et commence à se prêter volontiers au jeu périlleux des objectifs. Les joueuses russes ont la cote en ce moment, sa copine Sharapova a même été désignée athlète la plus sexy de l’année par un célèbre magazine américain. Après cinq ans de carrière, Maria la nouvelle « poupée russe » est donc en passe de côtoyer l’infréquentable succès médiatique. Saura-t-elle se servir de l’exemple Kournikova pour garder la tête sur les épaules et les pieds sur le court? Elle seule possède la réponse.

Alex

samedi 2 décembre 2006

Mamans Criminelles


Ces dernières semaines, de plus en plus d’infanticides ont été découverts, en France et dans d’autres pays du monde. Les rubriques « faits divers » sont inondées de cas d’infanticides. Les procès sont de plus en plus nombreux et les condamnations tombent : on constate que les assassinats d’enfants sont parmi les crimes donnant lieu aux peines les plus sévères. On les condamnent, on les blâment donc, sans même prendre la peine de les comprendre. Il ne s’agit pas de défendre ces actes odieux et impardonnables, mais de comprendre ces femmes. Comprendre ce qui les pousse à tuer, à étouffer, à faire disparaitre toute trace de vie.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il est impossible de prévenir ces meurtres, car ce fléau touche tous les milieux, tous les pays, toutes les religions, mais également toutes les époques. Au grand étonnement de certains, ces drames ne sont pas contemporains de notre ère ; les infanticides ont toujours existé, seulement les médias ne s’y intéressaient pas. Lorsque les femmes se retrouvaient enceintes, elles s’arrangaient pour cacher ces grossesses jugées « honteuses », puis tuaient leurs bébés à la naissance. Dans les campagnes, on s’en débarassaient en les enterrant dans les bois, en les jetant dans des puits désaffectés, des rivières ou même encore, en les donnant à manger aux porcs... Mais dans les sociétés -quelles soient orientales ou occidentales- personne ne pardonne ces crimes. Les mobiles économiques et les causes socio-culturelles semblent être LES raisons de ces nombreux infanticides, pourtant, tout reste secret et tabou.

Néanmoins, qu’en est-il de ces nourrissons ? Pour beaucoup, il semble important de demander à ces meurtrières de donner –à titre posthume- un prénom à leurs enfants et de les déclarer à la mairie. De cette manière, ces femmes qui rejettent leurs grossesses commenceraient à éprouver du remords. Dans leurs esprits, la question « Qui ai-je tué ? » remplacerait celle-ci : « De quoi me suis-je débarrassée ? ». Et peut-être qu’à ce moment, la culpabilité apparaîtrait et s’installerait dans leurs consciences.

Les infanticides rapportés par les médias ne sont donc qu’une infime partie de la réalité. Tragédies familiales, vies anéanties, histoires privées et singulières, gestes de lâchetés ou de souffrance : personne ne sait et ne saura vraiment ce qui se passe dans l’esprit de ces mères criminelles.


Khadija